L'arrêt du Defender en 2015 ! Comprendre les véritables raisons...





Contrairement à ce que voudrait nous faire croire un porte-parole de la marque Land Rover (actuellement Groupe TATA) et relayé en fanfare par la presse, l'arrêt du Defender n'est pas dû à de simples raisons législatives européennes, mais à une volonté des investisseurs qui date depuis déjà trés longtemps. Les raisons législatives évoquées restent simplement l'excuse officielle qui permettera peut-être l'arrêt de la fabrication sans trop nuire à l'image de la marque.

Rappelez-vous, avant la sortie du TD5, Land Rover annonçait l'arrêt du Defender, puis quelques années plus tard, une nouvelle annonce d'arrêt du même genre résonnait dans la monde mais finalement le Defender TD4 apparut en 2007...

Mais pourquoi continuer à fabriquer un véhicule au cahier des charges compliqué, dont les propriétaires ne se debarrassent pas facilement, alors que l'on peut peut fabriquer des voitures au cahier des charges si simple, à durée de vie limitée, et que l'on peut vendre une fortune ?

En effet, ce 'gaver comme un porc', est le moule économique actuel de référence. Tout les constructeurs automobiles ont fait aussi ce choix et ne proposent plus de voitures de qualité au cahier des charges diverses. Comment faire des milliards avec ce que certains commerciaux désignent comme des véhicules technologiquement dépassés ?


Voyons donc ce qui est réellement complètement dépassé aujourd'hui sur ce Defender :

- Un cahier des charges trés technique qui impose encore 40% de la construction du Defender manuellement.
  En effet, la rentabilité d'un constructeur automobile actuel doit oblige à construire à 97% robotiquement. Comment automatiser à ce point la construction du Defender dont le cahier des charges impose le démontage d'éléments techniques manuellement et au milieu de nul part ?

- La vente d'un véhicule qui demande une vraie garantie et un engagement réel de la marque qui le fabrique.
 Des caractéristiques professionnelles qui vont être mises en avant par leur propriétaire. Ce propriétaire qui va facilement vérifier les compétences techniques de ce qu'il a acheté et ce à long terme. Il ne se contentera pas d'une jolie énumération de caractéristiques sur un papier loin de la réalitée ou d'un simple prix d'achat.

- L'utilisation de matériaux onéreux pour sa réalisation
 Les matériaux utilisés historiquement ne peuvent être substitués par des matériaux récents sans risquer de fragiliser le véhicule et le concept parfaitement mature, et sans devoir repenser voire modifier à la baisse certaines caractéristiques tant appréciées professionnellement. Ainsi, là où les autres véhicules sont principalement réalisés en plastique, fibres diverses, mousses, (à savoir des matérieux synthétiques et polluants), le Defender est encore construit principalement avec des matériaux 'nobles' et même recyclables facilement tels que :
  * Carrosserie en aluminium
  * Châssis / ponts / en acier ou fonte
  * Tableau de bord toujours en bois recouvert de skaï noir (jusqu'en 2007)
  * Les plastiques n'apparaissent qu'aux endroits non vitaux pour le véhicule.

- Un total paradoxe commercial qui fait de ce véhicule un véritable dinosaure.
  Un véhicule qui tente de répondre aux exigences des clients, alors que la culture commerciale actuelle impose à ce que le client s'adapte aux propositions des constructeurs. La raison évidente de cette exception réside dans les contrats militaires et professionnels, dont les acteurs restent encore exigeant et ne sont pas encore totalement soumis par les investisseurs assoiffés d'argent.

- Un véhicule voué à une longue carrière
  Un véhicule voué à une si longue carrière et vendu en si peu d'exemplaires (faute d'automatisation entre autre), réclame inévitablement une gestion de pièces détachées compliquée à gérer, et souvent effectuée par des spécialistes.

- La réalisation dont les coûts augmentent chaque année, sans que les profits augmentent.
  Dans le secteur automobile moderne, les prouesses techniques ne portent plus directement sur le véhicule comme veulent nous faire croire tous les construteurs automobiles actuels, mais portent sur la chaîne de construction. La réalisation des véhicules coûte de moins en moins cher, grâce à des techniques de réalisation étudiées en amont et souvent communes à plusieurs véhicules. (Cependant le prix de vente des pièces et du véhicules augmente bien d'année en année selon la seule loi de l'offre/demande et non de la qualité). Ainsi, par exemple :
  * Une voiture construite sur une base modulaire possède un assemblage plus compliqué qu'une voiture mono-bloc/mono-coque. L'avantage du modulaire, c'est qu'on peut adapter le véhicule en différentes déclinaisons sans le repenser totalement. (SW, Pickup, Version longue, courte, Camion benne etc...). Mais l'avantage du mono-bloc... c'est le coût de fabrication plus faible.
  * Un 4x4 avec une boîte de transfert, boîte de réduction, coûte forcement plus cher qu'un SUV possédant seulement une carte électronique anti-patinage pour réaliser sa motricité. (Malheureusement ce dernier n'est pas à utiliser souvent, car son efficacité reste ponctuelle et non-utilisable durablement en milieu difficile)
  * Une voiture sans châssis et sans ponts reste forcement moins chére à fabriquer... (Malheureusement, les caisses autoporteuses ne sont pas adaptées pour le tout-terrain hardu, et ne posséde pas un pouvoir de charge utile trés important... sinon les semi-remorque en seraient déjà pourvus aussi)
  * Un pare-choc métallique et galvanisé est plus onéreux à fabriquer qu'un pare-choc en plastique peint. (Au premier accro, l'un se plie mais peu se détordre, l'autre immobilise le véhicule tant que l'on a pas fini de le casser pour le jeter dans le coffre)
  * Les caractéristiques du Defender sont donc totalement incompatibles avec les méthodes modernes de fabrication, et le coût de réalisation est de plus en plus cher, alors que les clients ne sont pas prêt à acheter plus cher ce qu'ils achetaient avant moins cher ! Seule l'adaptation du prix par rapport à la vie semble être tolerée par les acheteurs. Il est donc difficile pour Land Rover d'augmenter encore le prix du Defender pour rivaliser avec les profits des véhicules des autre gammes ou de ses concurrents.

En résumé, vous l'avez compris, le Defender n'est pas dépassé techniquement, mais dépassé simplement en termes de profits économiques !


Les normes Euro 6 ne sont pas non plus la véritable cause de l'arrêt du Defender.

Durant 60 ans Land Rover a toujours su adapté son véhicule à toutes les normes des pays du monde entier. Aujourd'hui tout comme hier, la motorisation du Defender peut-être adaptée en fonction des lobbies du moment. Rappelez-vous, il y a quelques années ce sont les motorisations essences qui équipaient les séries de Land Rover, puis pour des raisons économiques le diésel à fait sont apparition sur ces mêmes véhicules. Aujourd'hui seul le moteur diesel est proposé alors que la norme de dépollution Euro 6 (en 2015), semble privilégier les moteurs essence en matière de réduction de pollution dans l'avenir (à entendre les politiciens relayés par les médias actuels).
* Croyez-vous vraiment qu'il soit impossible ou trés onéreux de ré-équiper un Defender d'un moteur essence comme l'ont déjà connu ses ancêtres ?
* Et pour quelles raisons le Defender ne pourrait-il pas être doté d'un moteur hybride ?
* L'utilisation d'un capteur signalent au boitier de gestion moteurs l'utilisation en mode TT du véhicules permetterait de changer la cartographie moteur entre route et TT. Ainsi, il serait plus facile de baisser le CO2 émis par le Defender en mode route, les normes Euro se basant sur l'utilisation du véhicules SUR ROUTE UNIQUEMENT pour le calcul de la pollution.

En résumé, vous l'avez compris, la norme Euro 6 n'est qu'une simple excuse de la volonté
d'arrêter la production du Defender sans trop nuire à la marque par les investisseurs (Groupe TATA Motors).


Les mensonges de TATA motors relayé en fanfare par la presse
annoncant que le Defender ne passerai pas les normes E 2015, UN PARADOXE !

TATA veut l'arrêter en 2015, alors que Jeep le ré-invente en 2006 !
TATA annonce qu'il ne peut passer les normes europeen en 2015, alors que Jeep annonce que le Wrangler sera toujours dispo en 2015 !
Tous 2 construit sur le même concept, le Defender et le Wrangler sont cousin depuis des années...


Land Rover Defender


Jeep Wrangler Unlimited

Si Tata Motors reste sur ses positions pour 2015, le marché du vrai 4x4 est gagnée définitivement par JEEP !